La sécurité éternelle est un projet communautaire

*Hébreux 3:12–19 *

12 Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur méchant et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant.
13 Mais exhortez-vous chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! Afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché.
14 Car nous avons été rendus participants du Christ, si du moins nous retenons fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première,
15 pendant qu’il est dit: AUJOURD’HUI, SI VOUS ENTENDEZ SA VOIX, N’ENDURCISSEZ PAS VOS COEURS, COMME LORS DE LA REVOLTE.
16 Quels furent, en effet, ceux qui provoquèrent Dieu après l’avoir entendu, sinon tous ceux qui étaient sortis d’Égypte sous la conduite de Moïse?
17 Et contre qui fut-il indigné quarante ans durant, sinon contre ceux qui péchèrent et dont les cadavres tombèrent dans le désert?
18 Et à qui jura-t-il qu’ils n’entreraient pas dans son repos, si ce n’est à ceux qui avaient désobéi?
19 Aussi voyons-nous qu’ils ne purent y entrer à cause de leur incrédulité.

Deux grands ‘si ‘

La semaine dernière nous nous sommes concentrés sur les deux grands ‘si’ du verset 6 et du verset 14. Examinons-les à nouveau et voyons comment notre vie d’église peut nous aider à accomplir ces grands ‘si’.

Verset 6b : « Nous sommes sa maison [le peuple de Christ], si nous retenons fermement, jusqu’à la fin l’assurance et l’espérance dont nous nous glorifions. » Faites bien attention. Il n’est pas dit que nous deviendrons la maison de Christ si nous retenons fermement notre espérance. Il est dit : « Nous sommes sa maison si nous retenons fermement notre espérance. » Autrement dit lorsque nous restons fermes dans notre espérance c’est une démonstration et une preuve que nous sommes dans sa maison.

Puis lisez le verset 14 : « Nous avons été rendus participants du Christ, si du moins nous retenons fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première. » Remarquez encore bien la formulation. Il n’est pas dit que nous serons rendus participants du Christ dans l’avenir, si nous retenons fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première. Mais il est dit : « Nous avons été rendus [dans le passé] participants du Christ, si du moins nous retenons fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première. » Autrement dit, lorsque nous retenons fermement notre assurance, cela confirme que nous avons obtenu quelque chose de réel et de durable, c'est-à-dire, que nous sommes avec Christ. Nous sommes vraiment nés de nouveau. Nous nous sommes vraiment convertis. Nous avons vraiment été faits participants de la maison de Christ.

Si nous ne restons pas fermement attachés à notre assurance première, que se passe-t-il alors ? La réponse ne dit pas que nous avons cessé d’être participants de Christ, mais que nous ne l’avons jamais été. Lisez attentivement : « Nous avons été rendus participants [dans le passé] du Christ, si du moins nous retenons fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première. » Et si nous ne retenons pas fermement, jusqu’à la fin, notre assurance première, nous n’avons pas été rendus participants du Christ.

L’épître aux Hébreux enseigne la sécurité éternelle

Sur la base de ce texte, j’ai dit la dernière fois que ce livre nous enseigne au sujet de la sécurité éternelle. C'est-à-dire que si vous êtes vraiment avec Christ, vous le serez toujours. Il agira en vous pour préserver votre foi et votre espérance. Autrement dit, si vous êtes devenu enfant de Dieu, vous ne pouvez pas cesser de l’être. Mais nous savons tous que bien des personnes commencent une vie chrétienne puis s’éloignent et rejettent le Seigneur. L’auteur parle de ces personnes. Il sait que cela peut se produire et il décrit dans ce texte comment l’éviter. Mais lorsque cela se produit, cela ne signifie pas que la personne n’était pas vraiment avec Christ, mais qu’elle n’a jamais été avec Christ. Si nous nous attachons à notre assurance, nous sommes devenus participants avec Christ ; sinon, nous ne sommes pas devenus participants avec Christ.

Autrement dit, persévérer dans la foi et l’espérance, garder confiance en Dieu n’est pas un moyen pour vous empêcher de perdre votre place en Christ ; c’est plutôt une façon de montrer que vous avez une place en Christ. Ce statut ne peut pas être perdu, car vous l’avez obtenu par la grâce de Dieu, gratuitement, et parce que Christ a promis par une alliance et un serment (Hébreux 6:17–19) de garder ceux qui lui appartiennent (Hébreux 13:5; 20–21). En d’autres termes, ma sécurité, mon assurance n’est pas une décision ou une prière que je me souviens avoir faite dans le passé ; ma sécurité et mon assurance sont des signes de la fidélité et de la puissance de Dieu pour me permettre de garder mon espérance en lui dans l’avenir. Ma sécurité est que « Je suis persuadé que celui qui a commencé en [moi] une œuvre bonne, en poursuivra l’achèvement jusqu’au jour du Christ-Jésus » (Philippiens 1:6).

Comment peut-on s’éloigner de Dieu si on n’a jamais été croyant ?

Plusieurs questions sont soulevées. La première : si notre échec à garder notre espérance et notre confiance en Dieu signifie que nous n’avons jamais été compagnons de Christ, de quoi nous détournons-nous dans le verset 12 ?

« Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur méchant et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » (V.12)

Comment peut-on se détourner de Dieu si nous n’avons jamais appartenu à Dieu ?

Une réponse simple est que l’on peut se détourner d’une fiancée, et cela peut être douloureux, mais ce n’est pas la même chose que de se détourner d’une épouse. Je pense que l’auteur cherche à nous faire comprendre la situation par l’exemple du peuple d’Israël dans les versets 7 à 11 (=Psaume 95). Il montre dans le verset 9 que le peuple a vu « mes œuvres pendant quarante ans. » Mais ils ont tout de même endurci leurs cœurs contre Dieu (v.8) et leur cœur s’est égaré (v.10). En d’autres termes, ils ont vu Dieu séparer les eaux de la Mer Rouge et leur montrer une grande compassion pour les sauver et les faire sortir d’Egypte. Ils l’ont vu faire sortir de l’eau d’un rocher, faire tomber la manne du ciel, les guider par une colonne de nuées et une colonne de feu, les délivrer de leurs ennemis, leur donner de bonnes lois pour les guider. Ils ont vu sa clémence face à leur rébellion. Mais malgré tout cela, ils ont endurci leur cœur et ont cessé d’espérer en Dieu. Ils voulaient retourner en Egypte, ils ont fabriqué des idoles et ils ont répandu des rumeurs. C’est ce que l’auteur veut dire par « se détourner du Dieu vivant. »

Ils ont vraiment connu les grandes œuvres de Dieu. Ils ont goûté à sa puissance et bénéficié de son Esprit et de sa bonté. Ils ont été éclairés par la révélation de Dieu, bien plus que toute autre peuple sur la terre. Et ils se sont détournés de Dieu. Certaines personnes ont fait la même chose dans le Nouveau Testament. Et c’est la même chose aujourd’hui. Ils ont connu la gloire de Dieu en voyant des signes et des miracles mentionnés dans Hébreux 2:4. Ils ont goûté la puissance du temps à venir. Ils se trouvaient dans un environnement plein d’amour et expérimentaient le travail de l’Esprit autour d’eux et dans leur vie. Ils ont eu un aperçu de la lumière de l’Evangile. Ils ont été baptisés. Ils ont ensuite pris la communion et écouté des prédications. Puis eux-mêmes ont probablement fait de bonnes œuvres.

Mais, tout comme Israël, leur cœur s’est endurci, ils se sont laissé envahir par un cœur incrédule et ils ont commencé à mettre leur espérance ailleurs qu’en Christ. Avec le temps, ils se sont détournés de la bonté dont Dieu les entourait. L’épître aux Hébreux explique qu’ils n’étaient pas « participants du Christ ». Ils se sont approprié certaines idées, et ils ont connu une certaine mesure de puissance et de joie ; mais (pour utiliser les paroles de Jésus), la plante n’avait pas de racines et elle s’est flétrie, alors que d’autres étaient étouffées par les inquiétudes, les richesses et les plaisirs de la vie (Luc 8:13–14).

Autrement dit, vous pouvez vous détourner de Dieu dans la mesure où vous vous êtes approché de l’œuvre de Dieu, de l’amour de son peuple, de la lumière de la Parole, du privilège de la prière, de la force moral de son exemple, des dons et miracles de son Esprit, des bénédictions de son aide et de la révélation quotidienne du soleil et de la pluie. Il est possible de goûter à ces choses, d’être profondément touché par elles, et de se perdre dans l’incrédulité, parce que vous n’avez pas fait de Jésus-Christ les délices de votre cœur, votre espérance, votre confiance et votre récompense.

Jésus a enseigné ces choses à maintes reprises pour avertir des dangers d’une fausse assurance. Par exemple, il dit dans Matthieu 7:21–23 :

« Quiconque me dit: ‘Seigneur, Seigneur!’ n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Beaucoup me diront en ce jour-là: Seigneur, Seigneur! N’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles? Alors je leur déclarerai: Je ne vous ai jamais connus retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité. »

Prophétiser, chasser les démons, et faire des œuvres au nom de Jésus ne prouve pas que Jésus vous « connaît », ou que vous être avec Christ. Il est possible de faire ces choses avec un cœur dur et inchangé. La preuve que nous sommes connus de Jésus est que Jésus est notre espérance, notre confiance, notre trésor, notre récompense (Hébreux 10:24; 11:25–26). Ceci est la réalité qui transforme nos vies.

Voici une question : Comment peut-on se détourner de Dieu, si nous n’avons jamais été avec lui ? La réponse est qu’il y a de nombreuses façons de s’approcher de Dieu sans pour autant lui faire pleinement confiance, mettre toute notre espérance en lui, ni l’aimer de tout notre cœur. Et donc il y a de nombreuses façons de se détourner de Christ sans avoir jamais été ‘participant’ de Christ lui-même.

Comment pouvons-nous avoir l’assurance de notre sécurité éternelle ?

La seconde question est : Que pouvons-nous faire ? Comment pouvons-nous savoir, apprécier et avoir l’assurance de notre sécurité éternelle ? Les versets 12 et 13 donnent deux réponses : L’une plus générale et l’autre plus spécifique.

La réponse générale est dans le verset 12 : « Prenez donc garde, frères, que personne parmi vous n’ait un cœur méchant et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. » La réponse générale est « Prenez garde ! » « Attention ! » Autrement dit, ne soyez pas négligeant, nonchalant ou inattentif à propos de l’état de votre cœur. Examinez-le. Comme Paul dit dans 2 Corinthiens 13:5 : « Examinez-vous vous-mêmes, pour voir si vous êtes dans la foi. » Ou bien comme Pierre le dit dans 2 Pierre 1:10 : « Efforcez-vous d’autant plus d’affermir votre vocation et votre élection. » Ne restez pas en marge ou ne dérivez pas, prenant votre persévérance dans la foi comme acquise. Toutes sortes de passions alternatives déclarent la guerre à votre âme chaque jour afin de voler votre foi et de remplacer Christ par d’autres trésors. Faites attention ! Soyez sérieux ! Examinez votre cœur. Comme Proverbes 4:23 le dit : « Garde ton cœur plus que toute autre chose, car de lui viennent les sources de la vie. » C’est la réponse au verset 12. « Prenez garde ! »

Certains peuvent se demander : « Si je suis vraiment participant de Christ, comme je le crois, pourquoi dois-je être si vigilant, alors que vous avez dit que j’ai reçu la sécurité éternelle et que je ne peux pas perdre mon statut lorsque je suis avec Christ ? » Je pense que cette question sous-entend que quelque chose dans le Nouveau Testament n’est pas vrai. Elle prétend que nous pouvons aller au Ciel avec Dieu sans vigilance, sans faire attention, sans nous évaluer nous-mêmes, sans précaution face aux moyens qu’il nous donne. Alors qu’en fait, Jésus dit dans Luc 13:24 : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer et n’en seront pas capables. » Et Pierre dit : « Soyez sobres. Veillez! Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui dévorer. » (1 Pierre 5:8). La vérité ne signifie pas que les vrais chrétiens n’ont pas besoin d’être vigilants pour garder leur cœur, mais que si vous êtes vigilant pour garder votre cœur, alors vous savez que vous êtes un vrai chrétien.

Ce sont les chrétiens en marche qui doivent s’inquiéter de savoir où ils marchent. Ce sont ceux qui ont été baptisés, qui ont fait une démarche, qui ont prié et pris la communion et sont venus à l’église, mais qui n’ont pas assez aimé Jésus, ne l’ont pas considéré comme leur plus grand trésor ou n’ont pas placé en lui toute leur espérance, ils n’ont pas eu hâte de le voir en disant : « vivre en Christ et mourir est un gain. » Ce sont ceux qui ont trop confiance en eux-mêmes qui doivent manquer d’assurance (voir Deutéronome 29:19). Ce sont des personnes, souvent dans l’église, qui considèrent leur salut comme un vaccin. Ils l’ont reçu il y a des années et considèrent que tout va bien, sans penser au danger de l’incrédulité qui les entoure. Ils disent : « J’ai été inoculé contre l’enfer lorsque j’avais 8 ans ou 6 ans. » Et donc, selon eux, pour aller au Ciel, il n’est pas besoin de rester vigilant sur son cœur afin d’éviter qu’il ne s’endurcisse et ne devienne incrédule. Il suffit d’avoir l’assurance que l’inoculation ait eu lieu. Ces personnes sont en grand danger.

C’est la première réponse pour garder l’assurance de notre sécurité éternelle : Gardez votre cœur. Gardez-vous de l’incrédulité. C'est-à-dire, soyez vigilant de garder votre confiance et votre espérance en Christ en résistant face à tous les autres trésors possibles.

La seconde réponse est plus spécifique dans le verset 13 : « Mais exhortez-vous chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire: Aujourd’hui! Afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché. » La seconde réponse est que la sécurité éternelle est un projet communautaire. Que faut-il faire dans notre église pour éviter ‘un cœur méchant et incrédule’ et pour ne pas être endurcis ‘par la séduction du péché’, alors que nous sommes chaque jour tentés de nous tourner vers le péché plutôt que de considérer Jésus comme notre trésor ?

Comment l’église nous aide-t-elle à éviter d’avoir ‘un cœur méchant et incrédule’ ?

La réponse est que nous devons être l’église les uns pour les autres. Et quelle est l’action principale de l’église sur les uns envers les autres ? Nous pouvons nous édifier les uns les autres de façon à ne pas être trompés par les attraits du péché. Ou pour parler de façon positive, nous pouvons nous encourager à garder la foi dans notre cœur pour la valeur supérieure de Christ sur toute autre chose. Nous nous battons pour que l’autre garde la foi, en prononçant des paroles qui l’orientent vers la vérité et la valeur de Jésus. C’est le moyen de garder nos cœurs du danger et de l’incrédulité. L’incrédulité implique que nous sommes incapables de nous reposer en Jésus, notre plus grand trésor. Nous aider les uns les autres à croire implique de démontrer pourquoi nous devons désirer Jésus plus que toute autre chose et lui faire confiance, l’aimer plus que tout.

Nous avons ici une explication qui montre pourquoi Dieu ordonne que la vie chrétienne demande une vigilance individuelle et communautaire, et pourquoi il a planifié que la sécurité éternelle soit un projet communautaire. L’explication est que cette façon de vivre la vie chrétienne met la gloire de Dieu au centre de toute notre interaction. Si la sécurité éternelle était comme une vaccination, Christ serait honoré le jour de l’inoculation, mais après cela il pourrait être oublié, tout comme nous oublions le jour où nous avons reçu le vaccin. Mais ce n’est pas le cas si notre sécurité éternelle résulte d’une bataille quotidienne contre l’incrédulité. Les armes de la victoire sont des exhortations qui édifient notre foi, et confirment que Christ est digne de foi, qu’il est grand et qu’il a plus de valeur que toute autre chose. Si nous parlons aux autres de cette façon chaque jour pour nous assurer que nous garderons confiance en lui, alors son influence grandira jour après jour. Il est toujours le centre des conversations et de l’attention. Donc, Dieu ordonne que la sécurité éternelle soit un projet communautaire car il ne veut pas que son Fils soit oublié tel un vaccin, mais qu’il soit célébré chaque jour comme le trésor le plus précieux de l’univers.

A partir des versets 12 et 13, il est maintenant clair que la prédication n’est pas la seule en jeu ici mais qu’il y a autre chose. Voici ce que j’essaie de faire lorsque je prêche ; vous exhorter semaine après semaine à ne pas avoir un cœur méchant et incrédule. Mais ce texte dit deux choses en plus. Premièrement, (dans le verset 13), cette exhortation est reçue jour après jour, et non seulement une fois par semaine. Deuxièmement, elle doit être mutuelle (verset 13), c'est-à-dire que nous nous exhortons les uns les autres, et que nous ne recevons pas seulement l’exhortation de la part du prédicateur.

Nous avons la conviction que ce ministère que nous pouvons avoir les uns envers les autres est vraiment crucial pour persévérer dans la foi, et pour notre salut. C’est la raison pour laquelle les anciens ont décidé d’instaurer le ministère des petits groupes dès cet automne dans notre église de Bethlehem. Nous croyons que le fait de donner davantage de place aux petits groupes nous permettra d’avoir une plus large participation. C’est un bon moyen dans une église de cette taille pour nous encourager à nous battre ensemble, afin de garder la foi. C’est pourquoi en septembre, chaque dimanche soir, un temps sera réservé aux petits groupes. Chaque mercredi soir sera un temps de partage autour d’un repas. Avec un temps de louange ensemble en tant qu’église, en partageant des expériences édifiantes pour encourager notre foi et aussi en partageant ce que Dieu fait dans les petits groupes. Nous aurons aussi un temps pour enseigner la Parole de Dieu à nos enfants, à nos jeunes, et aux adultes pour qu’il n’y ait pas parmi nous de cœur incrédule qui nous détourne du Dieu vivant.

J’ai hâte de voir le ministère potentiel de ces deux mouvements : 1) le démarrage de petits groupes en mettant le dimanche soir à disposition dans l’espoir que de nombreux petits groupes deviennent de plus en plus semblables à des équipes de ministères qui s’exhortent les uns les autres chaque jour. Et aussi : 2) le mercredi soir un temps fraternel, de louange, d’enseignement et de partage de la puissance de Dieu.

Je vous encourage de tout mon cœur à prendre ce passage des écritures au sérieux alors que vous évaluez votre vie pour examiner si elle cadre bien avec ce modèle de vie chrétienne. Que ces rencontres régulières en groupes de croyants qui luttent pour que l’autre garde la foi, vous apportent la joie de l’assurance et la sécurité au-delà de tout ce que vous avez connu jusqu’ici et que cela vous libère pour témoigner courageusement et exercer un ministère dans le monde. Je pense que c’est à cela que Dieu nous appelle en ce moment.